Un bref historique des Unitariens du Cap

L'Église unitarienne du Cap a la distinction d'être la plus ancienne communauté unitarienne du continent africain. Ses racines remontent à 1867, lorsque le visionnaire révérend Dawid Faure – formé en théologie à Leyde, aux Pays-Bas – fonda la congrégation au Cap. Faure, ancien membre de l'Église réformée hollandaise, s'en sépara en raison de ses vues théologiques libérales, notamment son rejet du dogme et son insistance sur une religion rationnelle, la liberté de conscience et la dignité de toute personne.

En 1890, la congrégation déménagea au 64 de la rue Hout, au centre du Cap, où elle se réunit encore aujourd'hui.


Les premiers unitariens du Cap se rassemblèrent sous la bannière de la libre pensée et de la tolérance religieuse. L'église se positionna comme un foyer spirituel progressiste pour ceux recherchant une approche ouverte de la foi – une approche alliant raison et révérence, et encourageant une vie éthique plutôt que l'adhésion à un dogme.

Tout au long du XXe siècle, l'église a maintenu son identité de voix, petite mais influente, pour une religion libérale en Afrique du Sud. À l'époque de l'apartheid, plusieurs ministres de l'Église unitarienne du Cap (CTU), dont Victor Carpenter, Bob Steyn et Gordon Oliver, se rangèrent du côté de la justice et furent actifs dans le mouvement anti-apartheid.

L'église continue aujourd'hui d'être un phare pour les chercheurs de sens spirituel, affirmant la valeur de chaque personne, l'interconnexion de toute vie et le pouvoir de la compassion en action. L'Église unitarienne du Cap demeure une communauté dynamique, questionneuse et en quête de justice au sein de la riche tapisserie de la vie religieuse sud-africaine.

Très récemment, Gur Mouanga, fidèle congolais et membre de longue date des Unitariens du Cap, est diplômé du Séminaire unitarien de Chicago aux États-Unis. Actuellement, notre communauté travaille sur la possibilité de le faire ordonner plus tard cette année.